lundi 17 février 2020

Si vous ne le faites pas pour vous ... faites le pour vos enfants !

J'ai toujours entendu qu'on sacrifierait tout pour ses enfants. Mais quelle dose d'information faut il pour prendre conscience que toute perpétuation du système actuel augmente l'enfer dans lequel ils vont vivre ? Ou le mode de vie est il le sacrifice ultime irréalisable ?


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Ca y est. Le réchauffement climatique est là. Pas beaucoup plus qu'hier et à peine moins que demain certes, c'est un phénomène progressif, mais on peut décemment dire aujourd'hui que tout le monde en France a pu constater ses effets. Il faut vraiment avoir habité dans une grotte pour ne pas avoir entendu parler des incendies en Australie, ou ne pas se rendre compte qu'il fait 15 degrés en plein mois de février.

Alors oui, et il est important de le répéter, il ne faut pas confondre météo et climat. Seulement voilà, le climat, qui s'est maintenant pris plus d'un degré dans la vue, augmente la probabilité et la force des événements extrêmes. Nous avons eu suffisamment de ceux-ci, qui ont été abondamment couverts par les médias généralistes, pour ne pouvoir dire qu'on n'avait pas vu. Je parle ici d'exemples concrets marquants, pour ne pas faire la liste de tout le reste : les rapports du GIEC qui défilent et empirent chaque fois un peu plus, les mouvements sociétaux qu'ils engendrent (Youth for Climate, Marches pour le climat, Extinction Rebellion...), et toutes les sources d'information fiables sur le climat, la biodiversité, les ressources...

https://www.lemonde.fr/blog/huet/2020/01/17/climat-en-1988-2020-etait-bien-predit/

Mais qu'est ce qu'il faut !? Que faut il pour se rendre compte que le système dans lequel nous évoluons nous mène tout droit à la catastrophe, que la grande majorité de nos actions de consommation sont d'une absurdité sans nom !?

Je ne demande à personne de devenir un modèle environnemental du jour au lendemain. Changer ses habitudes est complexe, tout comme perdre certains conforts. Mais la grande majorité des personnes que je connais, éduquées et donc parmi les plus grand pollueurs, ne tentent pas de bouger le petit doigt (ou presque).

Ne me parlez pas de débrancher son chargeur une fois sur deux, on est sur une toute autre échelle : réduire ses achats non nécessaires (textile, électronique...), limiter le plus possible ses déplacements en avion, manger moins de viande (rouge)... Voilà parmi les plus impactants des gestes individuels. D'après une étude de Carbone 4, ils constituent environ 1/4 du travail de réduction des émissions de gaz à effet de serre nécessaire pour atteindre les objectifs de l'Accord de Paris.

Les trois autres quarts viennent de changements systémiques : décarbonation de l'industrie, du système agricole, du transport, etc. Pour cela, il faut des incitations et des régulations : c'est le rôle du gouvernement. Vous avez donc un deuxième atout dans votre manche qui pèse trois fois vos gestes individuels : votez bien ! Il y a quand même plus de 70% des personnes exprimant leur suffrage qui aux dernières élections présidentielles ont voté pour un parti n'ayant aucune conscience environnementale. A ce sujet, n'oubliez pas lorsque vous vous refuserez à voter pour les extrêmes, que le prisme droite gauche n'a (plus) aucun sens : les valeurs des partis se mesurent selon au moins trois dimensions : valeurs sociales, environnement, et libéralisme. Voter LRM, c'est voter extrême libéral.

lundi 30 mars 2015

Le progrès au service de l'Homme

J'évoquais dans mon précédent billet les enjeux environnementaux qui font de la décroissance (maîtrisée) une nécessité afin de revenir à un rythme viable pour la planète qui nous héberge, et donc pour nous. La notion de maîtrise et d'accompagnement du changement est primordiale afin d'éviter un effondrement avec les règles économiques actuelles chantres de la croissance.

Le défi écologique est certes primordial, un fil rouge dans l'élaboration des (r)évolutions à mener, mais les réponses doivent par ailleurs (tant que faire se peut) permettre de répondre aux enjeux sociaux et dérives de notre système. Et l'un ne paraît pas incompatible avec l'autre, mieux encore il semble possible de bâtir un projet cohérent socialement et écologiquement.

Inversion de la courbe de progression sociétale

dimanche 22 février 2015

Environnement : Utopie d'une réforme indispensable

Alors que les dégâts environnementaux à imputer à l'activité humaine ne sont plus à démontrer, la prise de conscience du problème auprès du grand public et des politiques semble bien trop lente pour faire face aux désastres écologiques à venir. Il est urgent d'engager une réforme structurelle de notre société de consommation. Ce faisant, tentons d'aller vers plus de justice sociale.

Coucher de soleil caché par un épais smog sur le quartier historique de PingYao, Chine.


On distingue à peine le soleil qui commence à se coucher sur le centre historique de PingYao, ville précurseur du développement du système bancaire chinois et capitale financière de la Chine pendant la deuxième moitié du 19e siècle. Ce n'est pas dû au brouillard, mais à un épais smog. Comme dans toute cette région chinoise du Shanxi, qui fournit environ deux tiers de l'énergie consommée en Chine, la pollution de l'air y est désastreuse.

Dans le monde entier les dégâts environnementaux dus à l'activité humaine vont croissants, alimentés par une consommation outrancière. Les impacts se font ressentir par une vaste palette d'effets, du changement climatique aux impacts sanitaires, en passant par la pollution de l'eau et la perte de biodiversité. Un rapport de l'OCDE sur les perspectives de l'environnement à l'horizon 2050 en expose sans ambiguïtés les enjeux.